Depuis la mi-septembre, j’essaie de mettre en application les connaissances acquises. Avec les sœurs et les novices, nous avons créé un grand potager de 25 plates bandes de 10 m de long chacune. Nous avons fertilisé cette terre avec la bouse de vache. Ensuite, c’est l’ensemencement. Et merveille ! On voit sortir de terre : épinards, aubergines, ngombos, haricots, choux, pastèques, ciboulette, tomates, concombres, maïs et autres légumes locaux.
Notre forage nous permet d’arroser à volonté, car il faut compter avec un soleil ardent. Enfin, la récolte ne tarde pas. De magnifiques concombres et autres légumes sont partagés avec les communautés de Kisangani et Basoko. Le supplément de concombres (50 kg) est vendu au marché.

Notre jardin a belle allure et nous fournit de bons produits BIO. C’est bon pour la santé ! Il faut y travailler avec conviction et passion. « La terre ne ment jamais ». Quand on met une graine en terre, on en récolte des kilos, ceci si les suivis sont bien faits. Car d’autres vivants s’invitent dans ce potager : mouches blanches, escargots, chenilles et autres bactéries…
Ensemble, aimons cette terre « qui est tour à tour notre mère, notre sœur, notre maison commune. C’est le lieu qui nous est donné pour travailler, aimer, vivre et mourir » (Croire aujourd’hui).

« Chacun est né pour une terre promise. Elle est devant, toujours devant ». (Chapitre Général 2012).
Sœur Annie M